D'abord, il faut savoir (ou se souvenir) que ce n'est pas une obligation. Vous n'êtes pas obligé de pardonner à quelqu'un qui vous a fait du mal - surtout si cette personne ne s'est pas excusée et se montre toute disposée à vous en refaire.
Mais supposons qu'elle se soit excusée...
Supposons aussi que, l'un dans l'autre, vous pensez que cette personne ne vous veut pas de mal... ou vous veut du bien au moins autant qu'elle vous veut du mal – car il y a des gens ambivalents.
Bref, pour une raison ou pour une autre, vous avez décidé de lui pardonner.
Seulement voilà : vous n'y arrivez pas.
Vous sentez toujours le ressentiment bouillonner à petit feu dans votre âme et c'est, pour tout dire, désagréable. Ce goût amer au fond de la bouche, vous aimeriez bien vous en débarrasser. Pardonner de grand coeur. Effacer l'ardoise. Recommencer à zéro. Retourner à la case départ. Prendre un nouveau départ.
Comment faire ?
En fait, c'est très simple.
Si vous voulez pardonner à, mettons, Arthur, vous devez lui faire un cadeau.
Dans "pardonner" il y a "donner"... ce n'est pas pour rien.
Quel genre de cadeau ?
Un cadeau dont vous êtes absolument sûr qu'il lui fera plaisir. Un cadeau généreux, altruiste.
Donc, pour résumer, si vous voulez pardonner à Arthur, faites-lui un beau cadeau qui lui plaise.
Et voilà que, comme par miracle, vous vous apercevez que vous avez pardonné Arthur ! Plus de ressentiment, plus de colère, pouf, ça y est, vous lui avez réellement et sincèrement pardonné.
Miraculeux ?
C'est juste que vous venez d'utiliser, consciemment et à votre avantage, l'une des lois de la psychologie : lorsqu'on est dans une logique de don sincère, on ne peut pas être dans une logique de ressentiment et de rancoeur.
En bref : pour pardonner, donnez.
Pour finir, un petit avertissement : cette méthode est un moyen sûr de pardonner, pas une méthode pour se protéger contre la méchanceté des méchants.
Mais supposons qu'elle se soit excusée...
Supposons aussi que, l'un dans l'autre, vous pensez que cette personne ne vous veut pas de mal... ou vous veut du bien au moins autant qu'elle vous veut du mal – car il y a des gens ambivalents.
Bref, pour une raison ou pour une autre, vous avez décidé de lui pardonner.
Seulement voilà : vous n'y arrivez pas.
Vous sentez toujours le ressentiment bouillonner à petit feu dans votre âme et c'est, pour tout dire, désagréable. Ce goût amer au fond de la bouche, vous aimeriez bien vous en débarrasser. Pardonner de grand coeur. Effacer l'ardoise. Recommencer à zéro. Retourner à la case départ. Prendre un nouveau départ.
Comment faire ?
En fait, c'est très simple.
Si vous voulez pardonner à, mettons, Arthur, vous devez lui faire un cadeau.
Dans "pardonner" il y a "donner"... ce n'est pas pour rien.
Quel genre de cadeau ?
Un cadeau dont vous êtes absolument sûr qu'il lui fera plaisir. Un cadeau généreux, altruiste.
Donc, pour résumer, si vous voulez pardonner à Arthur, faites-lui un beau cadeau qui lui plaise.
Et voilà que, comme par miracle, vous vous apercevez que vous avez pardonné Arthur ! Plus de ressentiment, plus de colère, pouf, ça y est, vous lui avez réellement et sincèrement pardonné.
Miraculeux ?
C'est juste que vous venez d'utiliser, consciemment et à votre avantage, l'une des lois de la psychologie : lorsqu'on est dans une logique de don sincère, on ne peut pas être dans une logique de ressentiment et de rancoeur.
En bref : pour pardonner, donnez.
Pour finir, un petit avertissement : cette méthode est un moyen sûr de pardonner, pas une méthode pour se protéger contre la méchanceté des méchants.
Et si toute haine est une haine de soi?
RépondreSupprimerComme le dit un auteur québécois: On va toujours à la rencontre de soi.
Merci pour ce commentaire.
RépondreSupprimerCertains pensent qu'on hait les autres pour éviter de se haïr soi-même, est-ce que c'est ce que vous voulez dire ?
C'est probablement vrai, cependant je ne pense que pas qu'on puisse généraliser à toutes les haines. Il doit bien y en avoir des légitimes et pleinement justifiées, dans le tas.
Je vous rejoins complètement, il ne faut pas généraliser.
RépondreSupprimerJ'ai surtout voulu interroger les lecteurs de ce blog pour (modestement) les interpeller.
Pour résumer, "la haine n'a jamais apaisé la haine".
Oui, très juste.
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerJe vais lui donner des claques,oui! Et de bon coeur! >_<
(je rigole, mais c'est très cathartique en fait ;))
(et à vrais dire, quelque part, je me demande vraiment si ce n'est pas ce qu'il recherche, dans le fond ;))
je commence la lecture de votre livre demain
(c'est d'ailleurs via le post sur le forum pour adultes surdoués que vous mentionnez ci-dessus que je suis arrivée sur votre blog)
Bonsoir Mélusine,
RépondreSupprimermerci pour votre commentaire !
hum la dimension cathartique des claques me laisse un peu sceptique... ou alors cathartique est juste un autre mot pour "défouler" ! ;-)
Quand vous aurez lu le livre, je serai heureuse d'avoir votre opinion, alors n'hésitez pas à me le donner !
Bonjour Lucia,
RépondreSupprimerNon, je voulais dire que c'est cathartique de m'IMAGINER lui donner des claques! >_<
Je n'ai pour le moment que les premières pages que vous offrez en téléchargement - et aimerais savoir si je peux le commander en librairie (je ne suis vraiment pas fan d'Amazon et consort - pq leur politique vis-à-vis de leurs employés est vraiment moche, et surtout pq ça tue les librairies! Bref, pas bcp de considération pour l'humain là-dedans...)
Merci de me dire quoi, et un magnifique week-end à vous.
Ah oki !
RépondreSupprimerAlors pour trouver le livre en librairie, difficile... par contre, vous pouvez acheter la dernière version (augmentée et améliorée) en ebook à cette adresse :
http://go.canovi.canovi.1.1tpe.net
Elle n'est pas disponible en livre broché...
Si vous préférez un livre papier et ne voulez pas passer par amazon, il ne reste plus effectivement qu'à commander en librairie, mais malheureusement mon éditeur n'est pas très réactif, donc ça risque de ne pas être simple.