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08 avril 2012

Vous perdez l'amour de votre vie, vous êtes persuadé que c'était la bonne, vous êtes anéanti par la rupture...

Et donc, vous pensez à vous tuer.
Pire : vous avez tout planifié, comploté : votre décès est prévu pour dans quatre jours.

Je comprends votre peine. Votre immense chagrin, votre désespoir. Nous avons besoin d'amour, et quand nous perdons ou croyons perdre la personne que nous aimons le plus au monde, celle auprès de qui nous trouvons sécurité, tendresse, confiance, franchement à quoi bon continuer à vivre ?

à quoi bon, en effet ?

Mais... l'avez-vous vraiment perdu, cet amour ?

Vous allez me dire : OUI, sans aucun doute ! elle a fait ses bagages, elle est partie en claquant la porte, elle s'est remariée avec Gustave, elle ne répond plus au téléphone...

C'est mal parti, je le reconnais.

Ceci dit des gens qui divorcent pour épouser quelqu'un d'autre, puis finalement re-divorcent et se remarient quatre ans plus tard avec leur premier conjoint, ça s'est déjà vu.

Mais permettez-moi de reprendre les choses d'un peu plus haut.

Vous souffrez, vous êtes dans une situation horriblement douloureuse (un chagrin d'amour, franchement je ne vois pas ce qui pourrez pire, sauf peut-être un décès, et encore ça se discute), et comme vous êtes persuadé que celle que vous aimez ne reviendra jamais vers vous, vous êtes sûr que cette souffrance intolérable que vous endurez actuellement ne cessera jamais, et que vous n'avez plus aucun espoir d'être heureux.

Vous êtes d'accord avec cette analyse ?

Très bien.

Si on prend les choses sous l'angle froid et impersonnel, mais rigoureux, de la logique il n'y a que deux possibilités :

1/ Soit, effectivement, la femme qui vous a quittée était la bonne : votre âme-soeur unique et irremplaçable.

2/ Soit la femme qui vous a quittée n'était pas la bonne, et vous n'avez pas encore celle qui est véritablement votre âme-soeur.

Actuellement, vous êtes profondément convaincu que c'est la première option qui est la vraie. Et peut-être qu'elle est vraie en effet : je n'en sais rien. Mais j'aurais tendance à vous croire : vous êtes mieux placé que quiconque pour savoir ce qu'il en est.

Donc, admettons que vous ayez été quitté par votre âme-soeur.

à partir de là, nous nous retrouvons à nouveau face à deux possibilités :

1/ Soit elle vous a quitté définitivement ;

2/ Soit elle vous a quitté provisoirement.

Si elle vous a quitté définitivement, et dans ce cas vos chances de bonheur sont effectivement très minces pour l'avenir (ou du moins vos chances de grand bonheur), soit elle vous a quitté provisoirement et elle va revenir.

Quand ?

Demain, après-demain, dans un mois, dans un an, dans deux ans, impossible de le savoir, mais un jour, ça c'est sûr.

En effet si elle est votre âme-soeur, vous êtes aussi son âme-soeur.

Il n'y a pas d'âme-soeur à sens unique : si elle est la vôtre, vous êtes la sienne.

Mais, dites-vous, elle m'a bien fait comprendre que tout est fini entre nous...

Et alors ?

C'est ce qu'elle pense à cet instant, oui. Mais souvent femme varie, et le temps change bien des perspectives. Le temps, la solitude, le temps, une autre relation, etc.

Si j'étais à votre place, voilà ce que je me dirais : "Je l'aime, je ne peux PAS renoncer à elle. Me tuer, c'est renoncer à elle. Je l'aime, donc je résiste. Je patiente. Je traverse cette souffrance atroce dans l'espoir de la retrouver de l'autre côté de ma douleur. Me tuer, c'est laisser tomber, c'est accepter sa perte. Je ne PEUX pas accepter sa perte... donc je continue à vivre."

Vous savez, tous les hommes qui se sont élevés au-dessus des circonstances avaient la mentalité suivante :

"Soit j'atteindrai mon objectif... soit je mourrai en essayant de l'obtenir."

Ces hommes ne se sont jamais dit :

"Soit j'atteindrai mon objectif... soit j'y renoncerai et je me tirerai une balle".

Pour eux, renoncer n'était tout simplement PAS une option.

Si vous aimez passionnément la femme qui vous a quittée, si vous êtes sûr que c'est la bonne, n'y renoncez pas.

Faites ce qu'il faut pour la faire revenir.

Et si actuellement il n'y a rien à faire, ou si vous ne voyez pas ce qu'il faut faire, attendez le bon moment.

Et attendant le bon moment, documentez-vous.

à quoi ressemble l'homme idéal ?...

Quelles qualités devriez-vous développer pour lui ressembler davantage ?

Parmi ces qualités, n'y aurait-il pas par hasard l'ESPOIR, le COURAGE, la PATIENCE et la PERSEVERANCE ?

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