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30 août 2009

Une alimentation sans sucre est-elle "bien triste" ?

Je comprends très bien votre perplexité, ô lecteur.

Tant d'informations contradictoires circulent... et puis, un peu de chocolat fait tellement de bien au moral ! Comment s'y retrouver ? Pour sortir de dépression, faut-il se priver de tous plaisirs ? Si pour sortir de dépression il faut se priver de sucre, n'est-ce pas sortir de la dépression par une porte pour y re-entrer immédiatement par une autre porte ?...

Et puis le sucre n'est pas si mauvais : la preuve, on en a besoin pour vivre...

(on verra tout à l'heure ce qu'il faut penser de cette idée-là.)

En fait, les informations ne sont pas si contradictoires - à condition d'avoir le mode d'emploi, le guide secret qui permet de les mettre en perspective les unes par rapport aux autres. Grâce à des recherches, et grâce bien sûr à la pratique (changements alimentaires), je pense et j'espère être en mesure de vous communiquer ce mode d'emploi, qui est très simple.

1/ Tout d'abord, principe de base : la confusion règne et l'agroalimentaire peut nous mentir en toutes impunité, les études des scientifiques peuvent aboutir à des résultats contradictoires, parce qu'il y a confusion sur le sens des mots.

On parle de "sucre" pour parler de choses qui n'ont rien à voir les unes par rapport aux autres ; on parle de "sucres" pour parler de poisons et de nourriture. Le même mot est employé pour parler de réalités diamétralement opposées.

On parle de "stérilisation" ou de "stérilisation à froid" pour des processus qui mériteraient logiquement un tout autre nom.

Pareil pour le "lait frais" et pour d'innombrables autres aliments...

La confusion sur le sens des mots est à l'origine de la confusion sur les effets de ces aliments, sur les études qui en parlent, etc. Donc, dès qu'on opte pour des définitions pertinentes et claires, tout devient beaucoup plus lumineux.

2/ Deuxième principe de base : il y a toujours un gouffre, une différence insurmontable, entre un aliment sain et le même aliment empoisonné, périmé et/ou frelaté (ce qui peut vouloir dire "raffiné") d'une manière ou d'une autre.

La pomme donnée à Blanche-Neige par la vilaine sorcière n'a pas les mêmes propriétés que les autres pommes. On ne peut accuser les pommes en général parce qu'une pomme a été empoisonnée.

Quand on parle de "lait" on ne sait pas de quoi on parle tant qu'on ne sait pas ce que la vache a brouté (dans le meilleur des cas) et ruminé, et ce qu'a subi le lait avant d'arriver dans notre verre.

Et l'empoisonnement de l'aliment peut commencer avant même que l'aliment existe - comme dans le cas de la vache mal nourrie ou des tomates poussant dans un champs cultivé depuis des années avec des engrais chimiques malsains et inondé de pesticides...

3/ Troisième principe de base : la quantité change tout.
Hippocrate disait : "Peu d'un mauvais aliment vaut mieux que trop d'un bon aliment".

Prenons maintenant un exemple, celui du sucre.

La canne à sucre est une plante.
Qui en mange, se nourrit.

Le sucre, lui, est un truc - pas un aliment - fabriqué à partir de la canne à sucre. Pour obtenir du sucre, il faut enlever par des processus nocifs (très très nocifs, et pour la plante, et pour nous) 80% de la canne à sucre. Ce qui reste, est du sucre.

Le sucre (au sens strict, c'est-à-dire le sucre extrait de la betterave ou de la canne) n'a rien à voir avec le goût sucré, et il ne faut surtout pas les confondre.

Les dattes ont un goût sucré - mais elles n'ont rien de commun avec le sucre. La datte est le fruit d'une plante, le dattier. Qui en mange, se nourrit.

Un diabétique qui mange du sucre aggrave son diabète - qui, d'ailleurs, a été causé en premier lieu par sa consommation de sucre.
Un diabétique qui mange des dattes, se nourrit.

Ce qui compte ce n'est pas le goût sucré ou non, mais l'aliment : a-t-il été transformé, frelaté ?
Ou s'agit-il d'un aliment "brut", naturel, né tel quel ?...

Prenons maintenant le soja.

Le soja est une plante.
Qui en mange, se nourrit.

Le lait de soja est un truc fabriqué à partir du soja. Bien sûr que manger du soja frais n'a rien à voir avec boire du lait de soja... et si une étude prouve que "le soja est bon pour la santé" et qu'une autre prouve que "le soja est mauvais pour la santé", sachez que la première étude parle de la plante, et que la deuxième étude parle d'un truc fabriqué à partir de la plante.

Plus il y a d'étapes entre le truc final et la plante, plus le truc final est dangereux, nocif.
Moins il y a d'étape, plus l'aliment est sain, nourrissant.

Exemple : l'huile.

L'huile obtenue par pression à froid est fabriquée en une étape : on prend des olives ; on les écrase ; on récupère le jus (l'huile). Celle-là est excellente pour la santé... et le moral.
L'huile banale est fabriquée en une multitude d'étapes et de plus, elle est cuite à haute température. Le truc final est nocif. Mauvais pour la santé... et le moral.

De même, le riz complet, intégral, est une graine, tandis que le riz blanc est un bout, un truc.

Et pour revenir au sujet initial : une alimentation sans sucre est-elle bien triste ?...

C'est là la vision de quelqu'un qui est drogué au sucre.

Une alimentation sans sucre est aussi triste qu'une vie sans cigarette et sans cocaïne.

Tant qu'on est sous l'emprise de ses substances, on n'arrive pas à imaginer la vie sans elles - mais quand on les arrête (et qu'on dépasse la difficile période de sevrage) on se sent tellement, tellement mieux ! Tellement plus vivant, dynamique, énergique ! Et on sent son corps parcouru de sensations si agréables !

Une alimentation réellement saine est le meilleur des antidépresseurs.

Ou du moins, l'un des meilleurs.

4 commentaires:

  1. Franchement je suis très malheureux d'être en dépression mais je me demande si me passer de pâtes ou de supprimer par exemple la moindre goutte d'alcool ne me rendrait pas encore + malheureux...

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  2. Merci d'avoir répondu à mes interrogations précédentes(le commentaire anonyme d'Hier,c'était moi)

    Je vais continuer mes recherches.

    Il y a quand même une différence entre le sucre (dont le cerveau se nourrit) et le sucre saturé.

    Je trouve effectivement que cela semble "bien triste" de ne pas se "faire plaisir".

    Oui!Je suis dépendante au sucre et je l'ai compris avec les divers recherche effectuées.

    Mais je pense qu'il est bon de ne pas vivre dans l'ignorance; ainsi nos choix sont fait en connaissance de causes.

    Je ne pense pas supprimer le sucre de ma vie(impossible!) mais je pense limiter ma consommation et éliminer le sucre raffiné.(Je n'arrive d'ailleurs toujours pas à savoir comment identifier sa présence dans un aliment).

    Merci pour vos réponses;elles m'aident beaucoup.

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  3. Tout est bien dit et j'ai moi même mis en pratique ces conseils ce qui c'est averré plus que bénéfique.
    Alors n'hésitez plus , le sucre est surement
    l'ennemi numéro 1 de la société!!!

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  4. Merci pour cet article. J'ai tenté à,une époque d'arrêter toute forme de sucre mais vivant dans une famille mangeant très sucré j'ai rechuté... en attendant de pouvoir déménager je pratique aujourd'hui la méthode d'Hippocrate "peu d'un mauvais aliment vaut mieux que trop d'un bon" :-)

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