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10 octobre 2008

Les considérations sur l'ours du docteur Maxwell Maltz

[parenthèse perso : j'ai eu la bêtise de sauver mon travail sur mon ordi, et uniquement sur mon ordi, ce qui fait qu'aujourd'hui il est en panne et je ne sais PAS si je pourrai récupérer ce que j'ai écrit... donc retour au blog, au moins lui ne peut pas me laisser tomber.]

Maxwell Maltz, vous connaissez ? Bien sûr que non ! (sauf si vous avez lu ce blog en entier) Ses livres ne sont même pas réédités. Et c'est une HONTE. S'il y a une lecture qui transforme, éveille, stimule, élargit la conscience... c'est bien "Psychocybernétique".

Ce titre bizarre ne paraissait peut-être pas aussi bizarre dans les années 60; mais depuis, la cybernétique est devenue confidentielle, top-secret. Ses découvertes ne sont plus divulguées au grand public. C'est devenu une affaire d'état.

C'est dire l'intérêt de la cybernétique...

Au fait, ça veut dire quoi, exactement, "cybernétique" ? Bonne question. Je vais regarder dans mon dictionnaire étymologique et je reviens vous le dire.
Me voilà. "Cybernétique" est emprunté en 1834 au grec "Kubernêtikê" "art de gouverner", substantivation d'un adjectif lui-même dérivé de "kubernan" "piloter, diriger". Le mot désigne l'étude des processus de contrôle et de communication chez l'être vivant et la machine.

Cette définition du dictionnaire historique de la langue française laisse de côté un point fondamental : c'est que les "processus de contrôle et de communication" dont il est question en cybernétique correspondent à la recherche d'objectifs.

La cybernétique est l'étude de la recherche des BUTS, soit chez l'être vivant soit chez la machine. D'où l'étymologie : le pilote a un but à atteindre.

Dans Psychocybernétique, Maxwell Maltz parle de la manière dont on atteint (ou n'atteint pas) ses buts, et de la manière dont il faut penser pour les atteindre. Si ce n'est pas un sujet intéressant, il n'y a pas de sujet intéressant !

Bon. J'en arrive à l'ours.
A la page 26, voici ce qu'il écrit (je résume et je cite) :

Si un homme rencontre un ours, il ne va pas s'arrêter pour réfléchir à la situation, il ne va pas cogiter pour arriver à la conclusion qu'il doit courir pour survivre, et il ne va pas non plus décider d'avoir peur. Toutes ces réactions sont automatiques (afflux de l'adrénaline, rythme cardiaque accéléré, etc.)

"Rien de neuf dans tout cela, nous le savons depuis le lycée. Mais nous sommes-nous bien rendu compte de ceci : le cerveau et le système nerveux qui réagissent automatiquement à l'environnement sont bien les mêmes cerveau et système nerveux qui nous disent ce qu'est l'environnement."

Les réactions de l'homme face à l'ours sont dues, croit-on, à une émotion plus qu'à des idées. Mais qu'est-ce qui a déclenché cette réaction émotionnelle, si ce n'est une information, donc une idée ?

C'est essentiellement l'idée ou la croyance qui est le véritable agent causal-l'émotion n'est qu'un résultat.

On agit et on pense non en accord avec la réalité, mais en accord avec l'image que l'esprit se fait de cette réalité. Si l'image correspond, tant mieux, mais ce n'est pas forcément le cas.

"Vous avez une certaine image mentale de vous-même, de votre monde et de votre entourage, et vous vous comportez comme si cette image était la vérité, la réalité, et non une simple représentation."

Si l'homme croit voir un ours alors qu'il s'agit d'un chien énorme ou d'un acteur déguisé en ours, le résultat sera le même ; il n'aura pas moins peur.

"Si nos idées et nos images mentales de nous-même sont déformées ou irréelles, notre réaction à l'environnement sera pareillement inappropriée."

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