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09 mai 2014

La psychiatrie, la liberté et la méthode Coué

[Voici un extrait d'un livre que je suis en train d'écrire...]

Pendant qu'Émile Coué élaborait sa méthode, posant ainsi les bases du développement personnel, ailleurs un homme ayant un profil tout différent développait des idées radicalement opposées qui allaient connaître par la suite un immense succès.
Cet homme, c'est le philosophe et psychologue allemand Wilhelm Wundt (1832-1920), déjà cité.
Wundt, qui vous vous en souvenez était hostile à l'hypnose qu'il jugeait indissolublement liée à l'occultisme, fonde à Leipzig en 1879 le premier laboratoire de psychologie expérimentale. Là, de nombreux étudiants de diverses nationalités viennent se former aux méthodes de la psychologie expérimentale. Au passage, ils s'imbibent aussi de toutes les idées de Wundt.
Parmi ces étudiants, on trouve beaucoup de noms célèbres :
  • le britannique Francis Galton (1822-1911)
  • l'américain G. Stanley Hall (1844-1924)
  •  le russe Ivan Pavlov (1849-1936), bien connu pour ses expériences sur le conditionnement des chiens, et moins connu pour l'extension de ses recherches au conditionnement des êtres humains.
  • l'allemand Emil Kraepelin (1856-1926), qui inventa le terme « paranoïa » et devint « le père de la psychiatrie ».
  • l'américain James M. Cattell (1860-1944)
  • l'américain Adolf Meyer (1866-1950)
  • le suisse Ernest Rüdin (1874-1952)
Tous ces intellectuels ont creusé et étendu les idées de Wundt et les ont popularisées en Allemagne, le pays de Wundt, mais aussi très largement en Russie, en Angleterre, aux États-Unis et en Suisse. Aujourd'hui, la philosophie et la psychiatrie sont toujours extrêmement influencées par Wundt et ce, dans tous les pays. Les idées de Wundt, dont la plupart des gens ignorent qu'elles proviennent de lui, sont devenues si populaires qu'on n'a même pas conscience qu'elles sont discutables.

Qui était Wundt ?

Wundt n'était pas, comme Coué, un étudiant brillant. Ses résultats étaient médiocres. Il n'était pas non plus, comme Coué, un homme qui se souciait avant tout d'aider ses semblables.
Wundt avait une formation de philosophe et une ambition : faire de la psychologie une science. Strictement athée et radicalement matérialiste, Wundt voulait avant tout débarrasser la psychologie de toute référence à l'âme, l'esprit et le libre-arbitre. Et c'est ce qu'il est parvenu à faire.

L'homme selon Wundt

L'homme vu par Wundt est un animal et rien de plus. Wundt ne parle d'ailleurs même pas d'homme mais d'organisme ou de corps. Pour Wundt, l'esprit n'existe pas en tant que tel. Il n'y a que le cerveau. L'homme, qui avait été envisagé jusque là comme un être libre et donc responsable, est d'après Wundt le pur produit de ses gènes et de son éducation. Sa conduite, son comportement et ses choix sont déterminés par des forces qui le dépassent. Il n'est donc pas responsable de ses actes. Cette idée, qui était nouvelle à l'époque, est aujourd'hui omniprésente.

L'imagination et la volonté selon Wundt

D'après Wundt, toutes nos décisions sont des réactions à des stimuli. Nos choix sont déclenchés d'une manière toute mécanique par ce qui nous arrive : nous sommes toujours réactifs, jamais proactifs.
Bien sûr, un tel point de vue est insoutenable. Car si tous nos choix sont déclenchés automatiquement par des stimuli, comment se fait-il que, face aux mêmes circonstances, aux mêmes événements, nous ne réagissons pas tous de la même manière ? Comment se fait-il que, de deux frères ayant reçu la même éducation, l'un devient un délinquant, exactement comme son père, tandis que l'autre devient un policier, pas du tout comme son père ?
Et comment se fait-il que certaines personnes décident de grimper au sommet de l'Everest ?
Quel type de stimulus peut bien expliquer une telle décision ?
Vous vous grattez la tête avec perplexité ?
Difficile en effet de répondre à cette question...
Et si vraiment nos décisions sont des réactions automatiques, comment se fait-il que parfois, et même souvent, on hésite entre différents choix possibles ? Comment se fait-il qu'on passe parfois des nuits blanches à peser le pour et le contre, à balancer entre deux choix ?
Dans la vision de Wundt, il n'y a pas de place pour l'indécision, ni pour la réflexion qui précède une décision, ni pour la diversité de nos réactions, ni pour les projets ambitieux, ni pour les choix surprenants.
Lorsque j'avais vingt sept ans j'ai décidé d'apprendre le russe. Ma sœur, inquiète pour ma santé mentale, m'entraîna chez un psy probablement wundtien qui tenta de me faire comprendre que je devais renoncer à ce projet étant donné que je n'avais aucune bonne raison d'apprendre le russe : aucun stimulus n'expliquait mécaniquement ma décision.
En faisant comme si le libre-arbitre n'existait pas, comme si la liberté n'était qu'une illusion, Wundt ne propose pas seulement une vision démoralisante de la condition humaine. Il efface aussi d'un trait de plume les trois-quarts de ce qui constitue la réalité de nos vies.
Voilà pour la volonté. Quant à l'imagination, elle n'intéresse Wundt que dans la mesure où elle peut, d'après lui, expliquer la naissance et le succès des superstitions, des mythes et des religions, qu'il place sans état d'âme (puisqu'il n'y a pas d'âme) dans le même sac.

Rentrer dans le moule

Sous l'influence de Wundt et de ses célèbres élèves, la psychiatrie actuelle prône l'adaptation de l'être humain à son environnement : l'homme est une machine et les machines, ça s'utilise. L'être humain doit donc se plier, s'adapter, se soumettre aux forces politiques et sociales qui le dépassent. Dans un manuel psychiatrique russe qui résume la pensée de Pavlov, l'élève de Wundt, on trouve ce passage significatif :
« Les programmes éducatifs de Psychopolitique doivent […] enseigner que le salut de l'Homme se trouve uniquement dans son adaptation totale à son environnement. »
Cet idéal, ou plutôt ce programme, s'est introduit dans le système scolaire de nombreux pays, dont la France et les États-Unis.
Le but de l'éducation n'est plus, comme autrefois, d'acquérir certaines compétences – lire, écrire, compter – et certains savoirs indispensables à une vie intellectuelle autonome, mais de modeler l'enfant pour que, devenu adulte, il s'intègre sans faire de vague à la société et accomplisse sans rechigner un travail salarié. L'être humain n'est plus vu comme libre, actif et entreprenant, mais plutôt comme une pièce de puzzle à raboter pour que celle-ci s'intègre sans faire d'histoire dans le puzzle où elle est destinée à se fondre et disparaître.
En d'autres termes, la psychiatrie et les systèmes éducatifs qu'elle influence proposent – et, de plus en plus, imposent – une philosophie d'esclave.
Ce sont les esclaves qui doivent s'adapter complètement à leur environnement, sur lequel ils n'ont aucun pouvoir, aucun impact. Les êtres libres peuvent, eux, modifier leur environnement pour l'adapter à eux. Et lorsque l'environnement se révèle impossible à façonner, ils s'en éloignent pour chercher en d'autres lieux une atmosphère plus propice à leur bonheur. L'esclave, lui, ne peut ni modifier son environnement, ni le quitter. Tout ce qu'il peut faire, c'est travailler sur lui-même pour s'adapter au moule dans lequel il doit entrer à tout prix : il n'a pas le choix.
Très significativement, les psychiatres américains considéraient au XIXème siècle qu'un esclave qui s'enfuit loin de ses maîtres est atteint d'une maladie mentale, la drapétomanie. Pour la psychiatrie, la santé mentale, c'est être un esclave heureux ou du moins docile, un esclave qui accepte de l'être. Ce qui explique qu'un psychiatre atypique ait pu écrire tout un livre sur les similitudes de la psychiatrie et de l'esclavage, et que les méthodes psychiatriques pour « soigner » ne soient pas foncièrement différentes de celles des esclavagistes pour garder le contrôle sur leurs esclaves : torture électrique, mutilations, intimidations, etc.
L'expression philosophie d'esclave vous semble exagérée, choquante ?
Elle n'est pas de moi, mais du manuel psychiatrique russe déjà cité. D'après ce manuel, il faut créer, par le biais de la psychiatrie, une « philosophie d'esclave » dans la population.

De pauvres choses faibles et irresponsables

Fidèle à la mission wundtienne qu'elle s'est fixée, de nos jours la psychiatrie fait tout ce qu'elle peut pour nous persuader que nous sommes pas libres. Elle y a déjà réussi, mais elle cherche à rendre sa victoire toujours plus complète et solide.
Et elle y parvient.
Comment la psychiatrie nous fait-elle croire que nous n'avons aucun pouvoir sur nos vies ?
En présentant les problèmes, les mauvaises habitudes et les mauvais choix comme des maladies subies : la dépression est une maladie, vous n'y êtes pour rien ; l'alcoolisme et l'anorexie sont des troubles médicaux, ce n'est pas de votre faute ; vous n'êtes pas responsable de vos sautes d'humeur ; la volonté est impuissante face à telle et telle maladie mentale ; cet homme a tué sa femme sous l'emprise des forces obscures de son inconscient, il n'est pas responsable de ses actes ; etc.
Ainsi, au lieu d'affirmer ouvertement que nous ne sommes pas libres, idée qui a quelque chose d'intrinsèquement répugnant, la psychiatrie avance à la place l'idée beaucoup plus séduisante selon laquelle nous ne sommes pas responsables... et comme liberté et responsabilité sont les deux faces d'une même médaille, ça revient strictement au même !
De nos jours, même l'enfance est présentée comme une maladie qu'il faut soigner. Dans le manuel du DSM-IV, bible de la psychiatrie qui recense toutes les « maladies mentales », les symptômes du TDAH (Trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité) correspondent très exactement aux caractéristiques d'un enfant en bonne santé.
À ce propos, voici encore une citation révélatrice du manuel psychiatrique russe déjà cité :
« Le comportement humain en son entier peut, avec le temps, être redéfini comme comportement anormal. »
En présentant de plus en plus de comportements et de problèmes humains normaux comme des maladies, la psychiatrie nous persuade que nous sommes des êtres faibles et impuissants qui subissons nos vies. Incapables de nous aider nous-mêmes, nous avons besoin des spécialistes (psychiatres, mais aussi psychologues, psychanalystes et médecins) et de leurs petits cachets magiques pour supporter les difficultés de l'existence... Sans eux, nous sommes perdus.
Là encore, il s'agit de populariser une philosophie d'esclave, c'est-à-dire une philosophie qui fait accepter et aimer la condition d'esclave. Pour qu'un esclave ne se rebelle pas, il doit se croire incapable de se débrouiller tout seul : il continuera à servir docilement ses maîtres tant qu'il se pensera incapable de survivre sans eux. Tant qu'il s'imagine trop faible pour se libérer de ses chaînes, il est effectivement trop faible pour se libérer de ses chaînes.

Psychiatrie vs. Méthode Coué

La pensée de Wundt étant aux trois-quarts erronée, elle est impuissante à expliquer les nombreux succès de la méthode Coué. Par contre, la théorie de Coué étant une description très pertinente de notre fonctionnement volitif et mental, elle explique fort bien les innombrables échecs thérapeutiques de la psychiatrie.
Revenons à ce que dit Coué de l'imagination :
« Il y a des ivrognes qui voudraient bien ne plus boire, mais qui ne peuvent s'empêcher de le faire. Interrogez- les, ils vous répondront, en toute sincérité, qu'ils voudraient être sobres, que la boisson les dégoûte, mais qu'ils sont irrésistiblement poussés à boire, malgré leur volonté, malgré le mal qu'ils savent que cela leur fera... De même, certains criminels commettent des crimes malgré eux, et quand on leur demande pourquoi ils ont agi ainsi, ils répondent : « Je n'ai pas pu m'en empêcher, cela me poussait, c'était plus fort que moi. » Et l'ivrogne et le criminel disent vrai; ils sont forcés de faire ce qu'ils font, par la seule raison qu'ils s'imaginent ne pas pouvoir s'en empêcher. »
Coué souligne ici que se croire impuissant à triompher de ses pulsions et de ses mauvaises habitudes, c'est l'être en effet. Il compare l'imagination à un cheval sauvage qu'il nous appartient de dompter :
« Nous assimilerons l'imagination (la folle du logis, comme on s'est plu à l'appeler) à un cheval sauvage qui n'a ni guides, ni rênes. Que peut faire le cavalier qui le monte, sinon se laisser aller où il plaît au cheval de le conduire ? Et, souvent alors, si ce dernier s'emporte, c'est dans le fossé que s'arrête sa course. Que le cavalier vienne à mettre des rênes à ce cheval, et les rôles sont changés. Ce n'est plus lui qui va où il veut, c'est le cavalier qui fait suivre au cheval la route qu'il désire. »
Incontrôlée, notre imagination nous persuade que nous sommes incapables de ceci et cela, que nous allons vers le pire, que nous n'avons pas le choix, etc., nous entraînant ainsi vers ce pire que nous redoutons, mais dès que nous lui mettons des rênes, dès que nous en prenons le contrôle, notre imagination devient une monture docile qui nous mène là où nous voulons aller.
Revenons à l'alcoolique.
En apprenant à diriger son imagination, en imaginant qu'il peut arrêter l'alcool, qu'il va arrêter l'alcool, l'alcoolique parvient à se libérer de l'habitude mortifère qui le tirait vers le bas – à condition bien sûr qu'il mobilise tous les composants de sa volonté que nous avons énumérés précédemment.
Et la psychiatrie, dans tout ça ?
En prétendant que nous sommes irresponsables, que notre volonté est impuissante, que nous n'avons aucun pouvoir sur nos mauvaises habitudes qui en fin de compte ne seraient pas des habitudes mais des maladies plus ou moins incurables qui nous arriveraient sans que nous y soyons pour rien, la psychiatrie excite notre imagination dans le mauvais sens.
Elle nous hypnotise pour le pire, jouant le rôle d'un frelon insistant qui affolerait encore plus le cheval sauvage, de sorte qu'il finit par se jeter dans le ravin avec son cavalier.
Par son idéologie wundtienne, par sa négation irrationnelle de la liberté et de la responsabilité humaine, la psychiatrie amplifie donc les problèmes qu'elle prétend soigner. Ses échecs sont logiques et inévitables.
Il est vrai que le but réel de la psychiatrie n'a jamais été de soigner, mais bien plutôt d'asservir et de manipuler... Ses échecs thérapeutiques sont des succès psychopolitiques.

Pour aller plus loin...

Pour en savoir plus sur la psychiatrie et pour comprendre pourquoi elle s'est donnée pour mission d'asservir le genre humain, vous pouvez lire :
– Vous n'êtes pas fou ! Les maladies mentales démystifiées, de Lucia Canovi
– Psychiatry : the ultimate betrayal, de Bruce Wiseman
Et surtout :
– Psychopolitics : Jewish-Communist Brainwashing Techniques. A synthesis of the Jewish-Communist Textbook on Psychopolitics, a new transcription of Kenneth Goffs classic by Alexi Drobyche, qui est disponible gratuitement sur Internet.

Ce dernier livre est un résumé du manuel psychiatrique russe dont vous avez eu quelques échantillons ici.

6 commentaires:

  1. Deux brèves remarques :

    - L'absence de liberté humaine n'implique pas l'impossibilité d'un auto-contrôle, au contraire. Les béhavioristes ont largement démontré que les êtres humains avaient la possibilité de réguler leurs propres comportements (au sens anglo-saxon : cognitions, émotions, actions) par un apprentissage approprié.

    - Vous commettez un terrible contresens sur la pensée de Coué : ce dernier explique en effet que l'inconscient gouverne tout chez l'homme et que dans le cadre d'un conflit entre l'imagination et la volonté, c'est toujours l'imagination qui l'emporte. Sa méthode consiste à guider l'imagination dans le sens désiré par le sujet, oui, mais au moyen de l'autosuggestion consciente (les rênes), en aucun cas de la volonté, qu'il écarte résolument comme déterminant de l'agir humain.

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    1. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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    2. Bonjour Sadamiel,

      Je ne commets pas de contresens sur Coué, c'est juste que j'ai mis seulement un extrait de mon livre... avant ce passage, j'ai parlé de la conception de la volonté et de l'imagination de Coué, justement pour dire ce que vous en dites.

      Mais Coué dit aussi que l'imagination est UNE PARTIE de la volonté. D'après lui, c'est la base. J'ai insisté sur ce point, souligné aussi que Coué sous-estime un peu le rôle et le pouvoir de la volonté, et affirmé que la volonté a plusieurs composantes. Donc non pas de contresens. J'ai repris Coué, dit où je suis d'accord avec lui et où je m'écarte de lui, et continué sur cette base (la mienne, qui est largement inspirée par Coué).

      Si on peut faire des choix et apprendre à se contrôler sans être libre, il n'y a aucune différence entre la liberté et l'absence de liberté. La liberté, c'est le choix. Bien sûr qu'on a des raisons de choisir ce qu'on choisit ! En gros, pour vous, être libre ce serait faire des choix complètement gratuits, motivés par rien, sans aucune raison d'aucune sorte... mais ça ce n'est pas la liberté, juste la folie. (Et encore...) Le fait que nous soyons tiraillés par des forces contradictoires ne contredit absolument pas notre libre-arbitre. Au contraire ! C'est PARCE QUE nous sommes tiraillés par des forces contradictoires que nous avons la possibilité de choisir une route ou une autre. Ayant de bons et de mauvais penchants, nous pouvons obéir aux uns ou aux autres. Dans Tintin et Milou, on voit Milou tiraillé entre son "ange" (sa conscience) et son "diable". L'un lui conseille de faire son devoir, l'autre lui conseille de se faire plaisir. Nous sommes tous au peu comme Milou : partagé entre des impulsions contradictoires. C'est "grâce" à ces impulsions contradictoires que nous pouvons faire l'expérience de notre libre-arbitre, qui nous fait privilégier tantôt une voix, tantôt l'autre.

      Pour Singer, voici les citations en question :

      "Si nous comparons un enfant humain gravement handicapé avec […] un chien ou un cochon, par exemple, nous trouverons souvent que les non-humains ont des capacités supérieures […] Seule son appartenance à l’espèce des homo sapiens fait que cet enfant défectueux est traité différemment d’un chien ou d’un cochon. Cependant l’espèce seule n’est pas importante moralement..."

      Peter Singer, "Sanctity of Life or Quality of Life?, Pediatrics, juillet 1983, pp. 128-129

      "Les défectueux mentaux n’ont pas un droit à la vie, et peuvent par conséquent être tués pour s’en nourrir – si nous venions à développer un goût pour la chair humaine – ou à des fins d’expérimentation scientifiques."

      Peter Singer, Matters of Life and death, 1980

      Donc Singer est pour le meurtre des enfants handicapés et pour le cannibalisme des handicapés mentaux, parmi lesquels se trouve bien sûr les enfants handicapés mentaux.

      Je ne vais pas continuer à répondre à vos commentaires car :
      1/ Je n'ai pas le temps ;
      2/ Votre manière de dialoguer et vos opinions ne sont pas assez aimables pour que j'envie de continuer à échanger avec vous. Si vous pensez que le cannibalisme, l'inceste et le meurtre d'innocents, c'est bien, ou c'est neutre, libre à vous.

      Je vous souhaite bon courage dans la voie évolutionniste-fataliste-conséquentialiste que vous avez CHOISIE.

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    3. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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    4. Petites précisions sur Singer. Matters of Life and death (1980) est un recueil d'articles de différents auteurs. La citation est tirée de l'essai "Animals and the value of death".

      D'après Singer, il y a 3 positions logiquement défendable :

      - Qu'on doit traiter les animaux comme on traite les handicapés, en respectant leur vie à tout prix ;
      - Qu'on doit traiter les handicapés comme on traite les animaux (les manger, les utiliser pour des expériences) ;-
      - qu'on doit traiter les handicapés et les animaux de la même façon, en s'abstenant de les manger en temps normal, et en période de famine, les manger (animaux ET handicapés).

      Singer hésite entre la position numéro deux et la position numéro trois.

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  2. Bonjour.

    Les enfants TDA/H (et bien souvent leur famille...) sont des enfants en souffrance, et en grande difficulté dans beaucoup de domaines... Vie sociale, apprentissages scolaires, régulation émotionnelle..

    Je ne sais pas où vous avez lu que le syndrome TDA/H correspondait à la description d'un enfant en bonne santé, mais c'est loin d'être vrai.

    Petit rectificatif qui me semblait important.

    Bonne continuation.

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