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16 mars 2013

Tristesse et amitié

Le sentiment de l'amitié naît en nous aux premières heures. A quatre ans, cinq ans, six ans, sept ans, nous avons déjà des amis, ou l'envie d'en avoir.

Cette envie ou ce besoin disparaît-elle jamais ?

Je crois que non.

Mais comme l'amour, l'amitié est une source de déception et de chagrin. Faut-il blinder son coeur ? Renoncer à espérer l'ami(e) idéal(e) qui partagera nos émotions et notre voie ?

En réalité je n'en sais rien.

Et probablement qu'il n'y a pas de règle générale... c'est du cas par cas.

L'amour ou l'amitié repose toujours sur une base ; ce qu'il faudrait connaître dès le départ, évaluer dès le départ, c'est la nature de cette base.

Roc, ou sable mouvant ?

Des amitiés sont condamnées d'avance car la connexion s'est faite par le dénominateur commun le plus bas, le plus vil. L'orgueil. La gourmandise. Ou même l'égoïsme.

D'autres ont de l'avenir parce que la connexion s'est faite par quelque chose de plus noble.

Mais même ces amitiés-là sont fragiles.

Quels sacrifices est-on prêt à faire pour garder ses amis, garder le lien vivant ?

Si la réponse est rien, pas étonnant que l'amitié se meurt.

Bref, je n'ai rien de vraiment constructif à partager sur ce sujet... 

2 commentaires:

  1. Severine ardonmardi, 23 avril, 2013

    Je crois que comme en amour, on peut rêver à une amitié "idéale" et que cela peut engendrer des déceptions. C'est pas Pierre Desproges qui a écrit "On reconnait un véritable ami à l'ampleur du mal qu'il peut nous faire" ? Ou un truc du genre.. Oui forcément un vrai ami peut nous blesser profondément parce que justement c'est un ami cher... Quant au socle dont vous parlez dans votre billet... personnellement je crois que ce socle peut être mal "serti" mais rien ne nous empêche de couler des dalles de béton autour des relations que l'on veut garder... cela ne se fait pas dans les pompons roses et les vapeurs bleutées d'un rêve d'enfant, mais bien avec la conscience adulte et la force que l'on peut trouver en soi... Fondamentalement on est tous dépendants affectifs, on a besoin les uns des autres pour vivre... en amour, en amitié... mais sans concessions on reste dans l'utilitaire, la consommation... Au plaisir d'en (re)discuter? Amitiés sincères de quelqu'un qui est en train de lire "Marre de la vie..." et qui se sent connectée avec vous dans l'immatérialité du lien "littéraire" ;-) Séverine

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  2. Bonsoir Séverine,
    merci pour ce beau commentaire !

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