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22 décembre 2012

Quelques commentaires de lecteurs sur "Marre de la vie ?" (le livre)

Pour les lecteurs curieux du devenir de ce livre, je vous annonce qu'il sera bientôt - manière de parler... - publié en espagnol, anglais (américain), allemand, italien et portugais (brésilien).

Voici quelques commentaires laissés récemment sur Amazon.fr par des lecteurs :

"Un livre que je recommande du fond du coeur!
Il est merveilleusement bien écrit et de très loin le meilleur livre que j'ai pu lire jusqu'à présent
Un grand merci a cet auteure pour cet énorme travail de recherche, pour son courage vis a vis de l'industrie pharma et de la psychiatrie et pour tous ces précieux conseils et lectures qui y sont recommandes. Je suis tellement reconnaissante que je ne sais comment l'exprimer ici - ce livre est une bénédiction! J'aimerai juste dire a tous ceux qui liront mon commentaire. LISEZ CE LIVRE, vous verrez la vie autrement. C'est un livre a mettre entre toutes les mains sans exceptions. Merci Madame Canovi!"

"ouh la la , je me suis dis!!!prés de 20€ pour un livre sur la dépression, sincèrement cela me faisait mal. Etant près à prendre rendez-vous chez une psychologue, j'ai tout de même pris le risque de l'acheter..Et bien ce livre est en train de changer ma vie.J'ai finis de le lire il y a 15 jours et très sincèrement j'ai abandonné l'idée de consulter, je me sens bien, très bien même, et je remercie infiniment cette auteur.Livre compréhensible par tout le monde et surtout à conseiller.MERCI"

"j'ai lu des dizaines et des dizaines de livres sur la dépression, le développement personnel et celui-ci est juste complètement novateur et d'une richesse incroyable. Il nous propose un regard tout à fait nouveau en dehors de tous les sentiers battus et rebattus par notre société, par la psychiatrie et par nous-mêmes. La force de vie, l 'humour et le bon sens de Lucia Canovi ont en plus une saveur formidable. Merci infiniment pour ce travail énorme qui offre une multitude de nouvelles pistes, pour ouvrir des portes et sortir de l'enfermement. MERCI."

Et aussi un commentaire laissé sur un site consacrés aux adultes surdoués :

 le problème, c'est les croyances. Le problème, ce n'est pas tant notre "différence", que la croyance que nous entretenons d'être "différent" (ou "nul", ou "incapable", ou "pas adapté" ou que sais-je encore).
Cette idée me vient de l'auteure de "Marre de la Vie ?", monstre de 700 pages pondu par Lucia Canovi (elle tient aussi un blog du même nom), où s'alternent excellentes idées, boosteurs de confiance en soi et quelques "révélations" auxquelles je n'accroche pas du tout. (Mais, comme elle le précise dans son intro, libre à moi de prendre ce qui me fait avancer, et de lâcher le reste.)
Je retourne à mes brebis (qui s'égarent si je ne fais pas attention). Cette idée sur les croyances, j'avais envie de la partager ici, car il ne suffit pas de confirmer que nous sommes bien différents, et d'apprendre à "faire avec", mais aussi de lâcher certaines croyances, que nous nous plaisons à entretenir (sans que ça nous plaise vraiment, hein, c'est une façon de parler).
Si (c'est un exemple) mon père m'a toujours trouvée "chiante" (je simplifie), ce n'est pas tant un problème que le fait que je le croie toujours. S'il me dit que je suis chiante sans que je le croie, alors je suis en mesure de comprendre qu'il projette sur moi ce qu'il pense de sa mère, en raison de la frustration qu'il a vécu enfant, quand elle le délaissait pour ses soirées mondaines. En revanche, si je le crois, alors je suis partie pour une phase dépressive, et je me terre dans le rôle de "chieuse" que j'accepte honteusement. La dépression est alors le résultat de la tension entre ce qu'on me dit que je suis (une chieuse) et ce que je pense être (pas une chieuse), aditionnée à la frustration qui résulte de mon incapacité à contrôler mon image que l'autre a de moi - et au passage, à quoi cela m'avancerait-il ? Encore un défaut lié au perfectionnisme !
Parce que si j'étais vraiment une chieuse, je pourrais tout aussi bien dire (ou du moins penser) : oui, je te fais chier, et alors ? C'est à dire que si j'arrive à assumer ce que JE SAIS que je suis, je peux encaisser.
Si je ressens au plus profond de mon être que je ne suis pas telle qu'on me décrit, mais qu'on affirme haut et fort que c'est ainsi que je me définis, et que JE LE CROIS, alors bonjour tristesse, déprime et autres réjouissances maléfiques (sans doute liées à la frustration que je ressens face à mon incapacité à contrôler l'image qu'autrui se fait de moi).

Enfin, c'est ce que je me dis quand je ne suis pas fatiguée. Et je pense qu'il s'agit là d'un autre point crucial : se connaître pour savoir où se situent nos limites (limites déjà évoquées plus haut).
Si je suis fatiguée, alors je sais que je vais avoir plus de mal à résister à mes anciennes croyances sur moi-même (les fameux "je suis nulle, une chieuse égoïste et paresseuse (fatigue oblige)" et autres gentillesses que j'entretiens à mon égard).
Si je suis en forme, alors j'ai de l'énergie en rab pour me rappeler que, même si j'agace parfois mon entourage (bah oui, personne n'est parfait !), j'ai de la valeur et j'ai le droit de me tenir en estime, de me faire respecter.
Par contre, si je suis fatiguée, il est bien plus facile de succomber à mon habituel (et donc réconfortant) "je ne suis rien qu'une chieuse, nulle, égoïste, narcissique et paresseuse, perfectionniste obsédée par son image, qui ne s'intéresse à rien ni personne, une pauvre victime des méchants qui nous entourent, dans une société pourrie avec des valeurs nazes, pauvre enfant négligée par des parents toxiques qui n'y comprennent rien, un époux qui ne comble pas absolument tout mes besoins, des enfants insupprotables qui m'embêtent tout le temps et gna gna gna"...
D'où, dans mon expérience, l'alternance des phases "up" et "down"...
Bref, confrontée à une attaque verbale, un chantage émotionnel ou autres subtilités de la communication avec autrui auxquelles je suis particulièrement sensible, mon degré de fatigue est un indicateur inversement proportionnel à ma capacité à "garder le moral" et à éviter de sombrer dans la déprime.

Voilà ce que j'avais à dire, à partager, sur le sujet... 
Et, au passage, aux pas sages, je recommande chaudement le livre de L. Canovi (Marre de la Vie ?) qui a pour sous-titre "Tuez la dépression avant qu'elle ne vous tue !" : enfin un livre sur la dépression écrit par une personne intelligente (je n'ai aucun doute là-dessus), et qui ose remettre en question les lieux-communs sur la psychiatrie !
Honnêtement, c'est un livre qui fait du BIEN ! :clap: 
(Non, je n'ai aucun intérêt personnel à vous le recommander, si ce n'est la satisfaction de prêcher la bonne parole autour de moi. Et non, il ne s'agit ni d'une secte, ni d'un gourou !)

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