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13 septembre 2012

Contre le découragement, armez-vous de patience

Patience : le mot a quelque chose d'usé.
De terne. De discret.

Il ne fait pas vendre.

Et pourtant, si on pouvait en acheter, on serait sage d'en fait d'amples provisions...

Car la victoire revient aux patients.
Elle revient toujours aux patients.

Et les impatients ?...

Les impatients rebroussent chemin ou se tuent parce qu'à un moment bien précis, et pour une courte période, ils en ont marre.

Les impatients sont toujours perdants.

Les impatients font de mauvais parents, de mauvais enfants, de mauvais profs, de mauvais plombiers, de mauvais tout.

Alors pourquoi succombons-nous à l'impatience ?

Peut-être parce que nous oublions que la MAUVAISE période que nous traversons est une mauvaise PERIODE.

Le temps passe et tout s'en va, tout s'efface.
Dans quelques heures, jours, mois ou (vraiment au pire) années, ce qui nous paraît si tragique, si insurmontable, si douloureux, si inacceptable, si pénible, si agaçant - notez la gradation descendante - aura cessé.

Nous serons encore là, mais ce qui nous cachait la vue, nous dissimulait le panorama, n'y sera plus.

La phrase, moins connue que l'autre, élaborée par Coué prend ici tout son sens : "ça passe, ça passe..."

Imaginez que c'est une cascade qui vous le dit de sa voix d'argent claire et monotone : ça passe, ça passe.

Imaginez que ce ruissellement d'eau pure et brillante emporte tout souci, nettoie toute souillure, lave toute tristesse, dissout toute angoisse.

Le temps passe comme cette eau courante.

Faites preuve de patience : comptez avec le temps. 

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