Qu'est-ce que l'introspection ?
C'est le fait (ou l'habitude) de regarder en soi-même pour savoir ce qui s'y passe.
L'introspection permet de connaître ses points forts et ses points faibles, ses qualités et ses défauts.
(Certaines personnes croient de bonne foi qu'elles n'ont ni qualité, ni défaut, juste des traits de caractère situés "par delà le bien et le mal"... mais quand un ami leur pose un lapin, elles râlent comme tout le monde et lui reprochent sa désinvolture. Ce qui prouve bien que les défauts, ça existe - au moins chez les autres...)
Mais l'introspection a une autre utilité, qui est peut-être encore plus fondamentale.
L'introspection permet de faire le lien entre :
1/ Nos choix d'une part ;
2/ Nos émotions et nos états d'âme d'autre part.
Et c'est peut-être sa plus précieuse fonction.
Je m'explique.
Quand nous faisons un choix important, un choix significatif, celui-ci entre presque toujours dans l'une ou l'autre de ces deux catégories :
1/ Celle des bons choix ;
2/ Celle des mauvais choix.
(Certaines personnes croient qu'il n'y a pas de mauvais choix... mais comme il leur arrive de regretter leurs décisions comme tout le monde, elles ne sont pas très crédibles.)
Comment savons-nous que nous avons fait, ou que nous sommes en train de faire, un bon choix ?
D'abord, parce que notre conscience la plus intime et la plus secrète nous approuve - attention ! cette conscience n'a rien à voir avec la pseudo-morale qui circule dans la société. Il s'agit vraiment de la conscience personnelle, individuelle et secrète. Donc, notre conscience approuve.
Ensuite, parce que nous sommes partagés entre l'excitation et la crainte. Ce bon choix nous grandit à nos propres yeux ; il élargit notre image de nous-même, il nous étire au-delà de nos frontières. Et il nous fait peur.
Et comment savons-nous que nous avons fait, ou que nous sommes en train de faire, un mauvais choix ?
Parce que nous nous sentons envahi par la faiblesse, la misanthropie, l'hypocondrie, le découragement et la dépression. Parce que nous sommes hanté par la sensation diffuse que nous ne sommes rien, ou pas grand chose. Parce que ce choix, nous le faisons par faiblesse. Parce que ce choix ne correspond pas à ce que nous désirons vraiment. Parce qu'en le faisant, nous sommes en contradiction avec nous-mêmes. Parce qu'il nous rabaisse, nous humilie, et nous écrase. Parce que c'est un choix lâche, faible et idiot. Parce qu'il ne nous correspond pas.
C'est par l'introspection - et seulement par elle - qu'on peut prendre conscience que nos émotions négatives et même, éventuellement, nos problèmes de santé sont dus à un mauvais choix que nous avons fait, que nous faisons, ou que nous projettons de faire.
Et quand cette prise de conscience vient illuminer notre esprit, tout devient simple : il ne s'agit plus que de prendre son courage à demain et de changer de route. Il ne s'agit plus que de changer de cap et de faire le BON choix - celui qui nous rendra fort(e).
C'est le fait (ou l'habitude) de regarder en soi-même pour savoir ce qui s'y passe.
L'introspection permet de connaître ses points forts et ses points faibles, ses qualités et ses défauts.
(Certaines personnes croient de bonne foi qu'elles n'ont ni qualité, ni défaut, juste des traits de caractère situés "par delà le bien et le mal"... mais quand un ami leur pose un lapin, elles râlent comme tout le monde et lui reprochent sa désinvolture. Ce qui prouve bien que les défauts, ça existe - au moins chez les autres...)
Mais l'introspection a une autre utilité, qui est peut-être encore plus fondamentale.
L'introspection permet de faire le lien entre :
1/ Nos choix d'une part ;
2/ Nos émotions et nos états d'âme d'autre part.
Et c'est peut-être sa plus précieuse fonction.
Je m'explique.
Quand nous faisons un choix important, un choix significatif, celui-ci entre presque toujours dans l'une ou l'autre de ces deux catégories :
1/ Celle des bons choix ;
2/ Celle des mauvais choix.
(Certaines personnes croient qu'il n'y a pas de mauvais choix... mais comme il leur arrive de regretter leurs décisions comme tout le monde, elles ne sont pas très crédibles.)
Comment savons-nous que nous avons fait, ou que nous sommes en train de faire, un bon choix ?
D'abord, parce que notre conscience la plus intime et la plus secrète nous approuve - attention ! cette conscience n'a rien à voir avec la pseudo-morale qui circule dans la société. Il s'agit vraiment de la conscience personnelle, individuelle et secrète. Donc, notre conscience approuve.
Ensuite, parce que nous sommes partagés entre l'excitation et la crainte. Ce bon choix nous grandit à nos propres yeux ; il élargit notre image de nous-même, il nous étire au-delà de nos frontières. Et il nous fait peur.
Et comment savons-nous que nous avons fait, ou que nous sommes en train de faire, un mauvais choix ?
Parce que nous nous sentons envahi par la faiblesse, la misanthropie, l'hypocondrie, le découragement et la dépression. Parce que nous sommes hanté par la sensation diffuse que nous ne sommes rien, ou pas grand chose. Parce que ce choix, nous le faisons par faiblesse. Parce que ce choix ne correspond pas à ce que nous désirons vraiment. Parce qu'en le faisant, nous sommes en contradiction avec nous-mêmes. Parce qu'il nous rabaisse, nous humilie, et nous écrase. Parce que c'est un choix lâche, faible et idiot. Parce qu'il ne nous correspond pas.
C'est par l'introspection - et seulement par elle - qu'on peut prendre conscience que nos émotions négatives et même, éventuellement, nos problèmes de santé sont dus à un mauvais choix que nous avons fait, que nous faisons, ou que nous projettons de faire.
Et quand cette prise de conscience vient illuminer notre esprit, tout devient simple : il ne s'agit plus que de prendre son courage à demain et de changer de route. Il ne s'agit plus que de changer de cap et de faire le BON choix - celui qui nous rendra fort(e).
Bonsoir, je tenais à saluer l'auteur du blog, je trouve que cet article est très bien écrit et qu'il est très intéressant.
RépondreSupprimerJe ne connaissait pas l'introspection avant de l'avoir vu ici.
J'ai fait une recherche sur wiki, et j'entend dire que l'introspection est critiqué et rejeté à cause d'un 'retour à l'introspection', qu'est ce que ca veut dire?
Merci!