Qui tuent quoi ?
Qui tuent nos chances de bonheur.
Votre attitude détermine votre altitude, et votre attitude est déterminée par quoi ?
Par les questions que vous vous posez.
Il y a des questions hautes de 1000 km... des questions rase-motte... et des questions qui forent à la verticale.
Qui forent le trou connu sous le nom de "dépression".
Voici quelques exemples de ces questions descendantes :
Toutes ces questions sont du poison.
Plus on les rumine et remâche, plus on devient pâle, blafard, verdâtre, faible, tremblant... jusqu'à agoniser sur pied sans maladie connue (la dépression n'est pas une maladie).
Vous dites que vous voulez trouver la réponse à ces questions, ou à une autre du même genre qui vous tracasse, vous obnubile ?
Vous pouvez.
Mais pas en vous la posant.
Nous allons rendre ça plus clair avec un petit schéma (c'est à vous d'imaginer le schéma).
Au milieu, la réalité problématique. Elle se présente comme un fait. Par exemple "Je suis déprimé". Ou : "je n'ai pas de chance".
En haut, au-dessus, la solution, c'est-à-dire l'avenir où ce problème ne sera plus : "Je suis heureux", "j'ai de la chance".
En bas, en-dessous, un problème pire que la réalité problématique : "Je suis encore plus déprimé", "la malchance s'acharne sur moi avec une sauvagerie rare".
Quand vous vous posez une question-qui-tue, vous descendez vers l'étage inférieur. L'étage où se trouve une réalité pire que la vôtre, un problème pire que celui que vous avez actuellement.
En cherchant à expliquer votre problème, vous y plongez plus profondément, vous le transformez en un problème infiniment plus grave
Bien sûr, ce n'est pas le moyen de le comprendre...
Pour comprendre votre problème, vous devez le voir de haut, comme on voit un paysage par le hublot d'un avion : vue panoramique.
Vous ne comprendrez bien votre problème que lorsque vous en serez sorti, de même qu'une souris enfermée dans une boite noire ne peut savoir où elle est qu'à condition de sortir de cette boite.
Donc la première étape c'est de sortir de votre problème par le haut. Quand vous serez heureux (un minimum) et que vous aurez de la chance (au moins un peu) alors vous serez pourquoi vous étiez déprimé avant.
Mais si vous vous obstinez à vous poser maintenant la question "pourquoi suis-je déprimé ?", non seulement vous ne trouverez pas la réponse, mais vous vous retrouverez bientôt avec une question pire telle que : "pourquoi suis-je dépressif ?" "pourquoi suis-je suicidaire ?", etc.
Les questions sont des outils puissants. Malheureusement, on ne nous apprend pas à l'école la bonne manière de s'en servir. C'est pour ça que tant de gens les utilisent contre eux-mêmes. Un peu comme quelqu'un qui essaierait de couper du pain en tenant le couteau par la lame : il ne couperait que ses doigts.
De même, beaucoup de gens (par ignorance) se font du mal avec leurs questions mal dirigées.
Moi aussi j'étais comme ça : je me demandais : "mais pourquoi je souffre ?????"
Et plus je me le demandais, plus je souffrais...
J'aurais mieux fait de me répondre : "je souffre parce que je souffre, et maintenant passons à autre chose."
Mais à l'époque, j'ignorais tout des effets des questions - quoique j'étais en lettres modernes et que j'y étudiais la linguistique et la stylistique... mais à la fac, on n'apprend rien d'utile (enfin, moi, je n'y ai rien appris d'utile).
En ce moment, je lis un livre très interessant sur la cybernétique : "Success-cybernetics", de U.S. Anderson.
(Vous pouvez le commander ici.)
Il y a un passage tout à fait passionnant sur les questions-qui-tuent.
Enfin, Anderson ne dit pas "les questions-qui-tuent". Il dit "ressasser un problème".
Mais si vous y réfléchissez deux minutes, vous verrez que c'est exactement la même chose : se poser encore et encore une question qui tue, c'est ressasser un problème ; ressasser un problème, c'est se poser encore et encore une question qui tue (Par exemple : Pourquoi personne ne m'aime ? Mais pourquoi personne ne m'aime ? Mais pourquoi il n'y a vraiment personne qui m'aime ?...)
Je vous le traduis librement :
Il y a quelque chose à propos du fait de ressasser un problème encore et encore qui le fossilise. Qui le coule dans du ciment.
Très bientôt, le ciment durcit, et vous devez alors suivre le sillon.
Vous ne pouvez plus sortir de l'ornière et vous tournez en rond.
Vous vous croisez, et vous ne vous dites même plus bonjour.
ça s'appelle "se faire du souci".
ça n'a jamais résolu aucun problème, à part l'hypersomnie.
Il y avait un type qui était parti pour tuer la Méduse. La Méduse avait des serpents sur la tête, et si vous la regardiez suffisamment longtemps elle vous changez en statue de pierre. Mais il trouva la solution. Il se débarrassa du problème en regardant de l'autre côté. Il apporta un miroir et la regarda dans le miroir. Quand il s'approcha suffisamment, il lui coupa la tête. Au lieu de regarder le problème, il a regardé la solution.
Si nous nous concentrons sur un problème, le problème devient de plus en plus réel.
Il durcit comme du ciment et se met à ressembler à la Méduse... Il nous transforme en statue de pierre, et nous ne pouvons plus agir.
Si nous nous concentrons sur la solution, nous trouvons ce que nous cherchons, et décapitons la tête du problème que nous voyons dans le miroir - le miroir d'une vision du monde axée sur les solutions.
Penser aux problèmes, c'est penser négativement.
penser aux solutions, c'est penser positivement.
Un problème ne devrait être regardé que le temps nécessaire pour se fixer un but.
Quand nous avons un but, nous pouvons nous concentrer pour l'atteindre.
Et nous trouvons ce sur quoi nous nous concentrons.
Les gens se retrouvent toujours confrontés à des problèmes insurmontables parce qu'ils ne cessent pas de les regarder fixement. Ils ne veulent pas détourner les yeux pour regarder dans le miroir des solutions.
Un type prisonnier de ce piège constitue un spectacle mémorable.
Il a bâti un mur de briques sur son chemin, et il se sert de ses ongles pour le traverser.
Qui tuent nos chances de bonheur.
Votre attitude détermine votre altitude, et votre attitude est déterminée par quoi ?
Par les questions que vous vous posez.
Il y a des questions hautes de 1000 km... des questions rase-motte... et des questions qui forent à la verticale.
Qui forent le trou connu sous le nom de "dépression".
Voici quelques exemples de ces questions descendantes :
« Pourquoi la vie fait-elle si mal ? »
« Pourquoi suis-je dépressif ? »
« Pourquoi j'ai l'impression d'avoir perdu la tête ? »
« Pourquoi je suis si fatiguée tout le temps, physiquement épuisée... sans parvenir à dormir? »
« Pourquoi je manque de courage ? »
« Pourquoi certains jours je me demande ce que je fais là, que j'ai l'impression de ne rien comprendre à la vie ? »
« Pourquoi je me sens completement perdue dans mon existence ? »
« Pourquoi tout est si fade ? »
« Pourquoi je rêve d'aller mieux,alors que je ne fais rien ? »
« Pourquoi y a-t-il des jours où j'arrive pas à me booster, et que je n'ai vraiment aucun élan vital ? »
« Pourquoi la vie était-elle si compliquée pour moi ? »
« Pourquoi mon cerveau est déréglé ? Pourquoi il ne fonctionne pas comme celui des autres, qui vivent leur vie et ont l'air heureux ainsi ? »
« Pourquoi des fois je me regarde dans le miroir et je sens un vide interieur ? »
« Pourquoi est-ce que je n'ai jamais de chance ? »
« Pourquoi personne ne m'aime ? »
Toutes ces questions sont du poison.
Plus on les rumine et remâche, plus on devient pâle, blafard, verdâtre, faible, tremblant... jusqu'à agoniser sur pied sans maladie connue (la dépression n'est pas une maladie).
Vous dites que vous voulez trouver la réponse à ces questions, ou à une autre du même genre qui vous tracasse, vous obnubile ?
Vous pouvez.
Mais pas en vous la posant.
Nous allons rendre ça plus clair avec un petit schéma (c'est à vous d'imaginer le schéma).
Au milieu, la réalité problématique. Elle se présente comme un fait. Par exemple "Je suis déprimé". Ou : "je n'ai pas de chance".
En haut, au-dessus, la solution, c'est-à-dire l'avenir où ce problème ne sera plus : "Je suis heureux", "j'ai de la chance".
En bas, en-dessous, un problème pire que la réalité problématique : "Je suis encore plus déprimé", "la malchance s'acharne sur moi avec une sauvagerie rare".
Quand vous vous posez une question-qui-tue, vous descendez vers l'étage inférieur. L'étage où se trouve une réalité pire que la vôtre, un problème pire que celui que vous avez actuellement.
En cherchant à expliquer votre problème, vous y plongez plus profondément, vous le transformez en un problème infiniment plus grave
Bien sûr, ce n'est pas le moyen de le comprendre...
Pour comprendre votre problème, vous devez le voir de haut, comme on voit un paysage par le hublot d'un avion : vue panoramique.
Vous ne comprendrez bien votre problème que lorsque vous en serez sorti, de même qu'une souris enfermée dans une boite noire ne peut savoir où elle est qu'à condition de sortir de cette boite.
Donc la première étape c'est de sortir de votre problème par le haut. Quand vous serez heureux (un minimum) et que vous aurez de la chance (au moins un peu) alors vous serez pourquoi vous étiez déprimé avant.
Mais si vous vous obstinez à vous poser maintenant la question "pourquoi suis-je déprimé ?", non seulement vous ne trouverez pas la réponse, mais vous vous retrouverez bientôt avec une question pire telle que : "pourquoi suis-je dépressif ?" "pourquoi suis-je suicidaire ?", etc.
Les questions sont des outils puissants. Malheureusement, on ne nous apprend pas à l'école la bonne manière de s'en servir. C'est pour ça que tant de gens les utilisent contre eux-mêmes. Un peu comme quelqu'un qui essaierait de couper du pain en tenant le couteau par la lame : il ne couperait que ses doigts.
De même, beaucoup de gens (par ignorance) se font du mal avec leurs questions mal dirigées.
Moi aussi j'étais comme ça : je me demandais : "mais pourquoi je souffre ?????"
Et plus je me le demandais, plus je souffrais...
J'aurais mieux fait de me répondre : "je souffre parce que je souffre, et maintenant passons à autre chose."
Mais à l'époque, j'ignorais tout des effets des questions - quoique j'étais en lettres modernes et que j'y étudiais la linguistique et la stylistique... mais à la fac, on n'apprend rien d'utile (enfin, moi, je n'y ai rien appris d'utile).
En ce moment, je lis un livre très interessant sur la cybernétique : "Success-cybernetics", de U.S. Anderson.
(Vous pouvez le commander ici.)
Il y a un passage tout à fait passionnant sur les questions-qui-tuent.
Enfin, Anderson ne dit pas "les questions-qui-tuent". Il dit "ressasser un problème".
Mais si vous y réfléchissez deux minutes, vous verrez que c'est exactement la même chose : se poser encore et encore une question qui tue, c'est ressasser un problème ; ressasser un problème, c'est se poser encore et encore une question qui tue (Par exemple : Pourquoi personne ne m'aime ? Mais pourquoi personne ne m'aime ? Mais pourquoi il n'y a vraiment personne qui m'aime ?...)
Je vous le traduis librement :
Il y a quelque chose à propos du fait de ressasser un problème encore et encore qui le fossilise. Qui le coule dans du ciment.
Très bientôt, le ciment durcit, et vous devez alors suivre le sillon.
Vous ne pouvez plus sortir de l'ornière et vous tournez en rond.
Vous vous croisez, et vous ne vous dites même plus bonjour.
ça s'appelle "se faire du souci".
ça n'a jamais résolu aucun problème, à part l'hypersomnie.
Il y avait un type qui était parti pour tuer la Méduse. La Méduse avait des serpents sur la tête, et si vous la regardiez suffisamment longtemps elle vous changez en statue de pierre. Mais il trouva la solution. Il se débarrassa du problème en regardant de l'autre côté. Il apporta un miroir et la regarda dans le miroir. Quand il s'approcha suffisamment, il lui coupa la tête. Au lieu de regarder le problème, il a regardé la solution.
Si nous nous concentrons sur un problème, le problème devient de plus en plus réel.
Il durcit comme du ciment et se met à ressembler à la Méduse... Il nous transforme en statue de pierre, et nous ne pouvons plus agir.
Si nous nous concentrons sur la solution, nous trouvons ce que nous cherchons, et décapitons la tête du problème que nous voyons dans le miroir - le miroir d'une vision du monde axée sur les solutions.
Penser aux problèmes, c'est penser négativement.
penser aux solutions, c'est penser positivement.
Un problème ne devrait être regardé que le temps nécessaire pour se fixer un but.
Quand nous avons un but, nous pouvons nous concentrer pour l'atteindre.
Et nous trouvons ce sur quoi nous nous concentrons.
Les gens se retrouvent toujours confrontés à des problèmes insurmontables parce qu'ils ne cessent pas de les regarder fixement. Ils ne veulent pas détourner les yeux pour regarder dans le miroir des solutions.
Un type prisonnier de ce piège constitue un spectacle mémorable.
Il a bâti un mur de briques sur son chemin, et il se sert de ses ongles pour le traverser.
Merci !
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