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01 mars 2012

L'homme est-il une bille de flipper ? (Le point de vue psychiatrique sur la nature humaine)

Une bille de flipper n'a aucune impulsion propre. Elle n'avance que dans la mesure où des forces la propulsent, et elle avance là où ces forces la dirigent. Elle n'a ni volonté, ni liberté, ni responsabilité.

L'homme est-il pareil à cette bille ?

Selon la psychiatrie (et une bonne part de la psychologie), oui.

Les gènes constituent le premier taquet : c'est eux qui envoie la bille (paf!) sur la droite ou sur la gauche, ou tout droit:

"Une part génétique est indiscutable..."
"Notre héritage génétique fait que..."
"Le gène égoïste décide alors que..."
"La dépression est dans le gène..."
"Notre bonheur est génétiquement déterminé..."

Ensuite, deuxième taquet : l'environnement familial, l'éducation, les parents. Pif !

"Tout se joue avant cinq ans..."
"Nous sommes le produit de notre environnement familial..."

La bille de flipper valdingue dans une autre direction - ou dans la même.

Elle roule à toute allure, mais n'y a aucun mérite. C'est le taquet qui détermine sa trajectoire.

Ensuite..

Bon, vous avez compris.

Mais cette vision psychiatrique de l'Homme, est-elle juste ?

Si nous nous levons tous les matins, est-ce parce qu'un taquet nous a tapé dans les fesses ?  Est-ce parce que nous n'avons pas le choix ?

On peut avoir cette sensation...

"Je me lève pour aller travailler. Je me lève pour payer mes factures. Je me lève parce que je n'ai pas le choix !"

...et c'est une sensation désagréable.

Mais est-ce une réalité ?

Comme vous êtes peut-être tenté de répondre "oui", je vais tourner ma question autrement...


Vous sentez-vous une CHOSE ou vous sentez-vous un ÊTRE HUMAIN ?

Si vous vous sentez un être humain, c'est que vous n'êtes pas une bille de flipper, et qu'il y a quelque chose qui cloche dans la manière dont la psychiatrie définit les gens.

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