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27 janvier 2011

Pouvez-vous être heureux ?

Oui oui oui oui et OUI.

Mais comme vous n'en êtes probablement pas convaincu, je voudrais vous faire prendre conscience que vous ne pourrez pas être heureux tant que vous ne croirez pas que vous ne l'êtes pas déjà (virtuellement, potentiellement, fondamentalement, essentiellement...)

Qu'est-ce que je veux dire par là ?

Que vous devez être avant d'avoir.

Vous devez être le bonheur avant d'avoir le bonheur.
Autrement dit, vous devez intégrer le bonheur à votre identité avant de vivre le bonheur dans la réalité.

Et comme je suis sûre que ce n'est pas clair, développons un peu...

Ce que vous êtes, c'est votre identité.
Votre image de vous-mêmes.
Pas celle que vous cherchez à afficher - celle avec laquelle vous vivez 24h sur 24h.
Tout ce que, très profondément, vous croyez très profondément de vous-mêmes.

Vous ne rejoindrez le bonheur (celui qui est là, à l'extérieur) que lorsque vous aurez rejoint le bonheur (à l'intérieur).

Quand vous aurez ajouté à votre portrait - à votre image-de-soi - cette touche de couleur qu'on appelle "bonheur", alors là, oui, vous trouverez le bonheur.

Peut-être pas tout de suite, mais vous le trouverez.

La première étape consiste donc à vous redéfinir - et à redéfinir le bonheur - de manière à ce que l'élément B trouve une place, sa place, dans l'ensemble A.

L'élément B c'est le bonheur ; l'élément A c'est votre image de vous-même.

Le but du jeu est de mettre le B dans le A.

Quand vous l'y aurez mis, vous découvrirez tout autour de vous mille occasions petites ou grandes d'être heureux... et petit à petit, vous en trouverez davantage.

Mais d'abord - je dis bien d'abord - vous devez mettre l'élément B dans l'ensemble A.

Aujourd'hui, vous vous définissez peut-être comme "dépressif"... et c'est la pire définition de soi qu'on puisse imaginer.
Le bonheur d'un dépressif est comme la tendresse d'un requin : quelque chose qu'on cherche sans trouver.

Vous devez vous redéfinir.
Vous devez regarder dans la glace et voir quelqu'un qui a de la chance... quelqu'un qui est déjà heureux.
Même si vous ne l'êtes pas encore.
Ou plutôt, même si vous ne vous en apercevez pas encore.

Après tout, vous l'avez été, n'est-ce pas ?

Vous avez déjà été heureux.

Dites-vous que vous étiez vraiment vous-mêmes à cette époque...

C'est quand vous êtes déprimé que vous n'êtes pas vous-même.

Le bonheur est profond ; la dépression, superficielle.

Les couches extérieures de votre Moi sont peut-être déprimées, mais là-dessous, vous êtes heureux, puisque vous l'avez déjà été et que vous le serez encore.

Comme vous voyez, j'essaie de vous faire mettre l'élément B dans l'ensemble A.

Vous trouvez ça forcé, artificiel ?

Oui, ça l'est - du moins, ça l'est jusqu'à ce qu'on arrive à faire entrer l'élément B dans l'ensemble A. Ensuite, ce qui est artificiel, c'est de séparer les deux.

Si vous voulez être heureux, vous devez apprendre à vous voir sous un autre jour.
A voir aussi le bonheur sous un autre jour.
Ce n'est pas quelque chose de lointain et inaccessible ; ce n'est pas un objectif ultime.
C'est plutôt quelque chose de proche et de familier ; c'est plutôt un moyen d'atteindre ses objectifs.

Vous ne devez pas réaliser vos rêves pour être heureux ; vous devez être heureux pour réaliser vos rêves.

Le bonheur est une route, pas une destination.

Vous croyez que l'autre route (celle qui est pleine d'épines et de ronces) est la vôtre, mais pas du tout.

Celle qui vous correspond le mieux, c'est celle du bonheur.

La preuve ?

Quand vous la prenez, vous vous sentez bien.












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