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01 août 2010

D'une dépendance à l'autre...

ça me perturbe, de voir qu'on peut troquer son alcoolisme contre une toxicomanie aux antidépresseurs, sans même faire une petite pause entre les deux...

Voici le témoignage en question :

"Ce qui me perturbe, c'est que je ne sais pas pourquoi je suis si déprimée, ce que je sais c'est qu'un verre me redonnerait de l'énergie dans les minutes qui suivent son ingestion. Mais je résiste, bien que ce soit difficile alors que je sais qu'un peu d'alcool me rendrait mieux. Je suis consciente que cela ne serait que provisoire, c'est pourquoi j'attends que les antidépresseurs fassent leur effet. J'ai bien peur que le médecin soit obligé de me changer de traitement car au bout de 17 jours de prise il n'y a pas d'amélioration. Et ce sera donc reparti pour encore 15 jours d'attente pour voir si le nouvel anti dépresseur fait de l'effet, et ainsi de suite jusqu'à ce que l'on trouve le bon produit. Cela peut donc mettre des mois... Je ne sais pas si je pourrais attendre si longtemps."

Quand on compte toujours sur une substance pour être mieux, on n'a fait aucun progrès.

Mais encore faut-il comprendre qu'il y a une autre manière de vivre...

Et que la force et le "mieux", on peut le trouver en soi-même.

Mais - dites-vous - si je n'en ai pas, de force ?...

Bien sûr que si, vous en avez. Mais ce que vous avez aussi, ce sont des idées fausses qui vous affaiblissent. Au lieu de remplacer une drogue par une autre drogue, pourquoi ne pas remplacer des idées par d'autres idées - des meilleures ?

C'est le seul troc qui change vraiment quelque chose.



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