tag:blogger.com,1999:blog-30338260.post6548868467481976432..comments2023-10-18T23:45:35.213+02:00Comments on Marre de la vie ?: Impuissance acquise et combativitéAdeline Bonninhttp://www.blogger.com/profile/17375231734185405042noreply@blogger.comBlogger11125tag:blogger.com,1999:blog-30338260.post-67384603307515020872014-11-09T17:32:08.304+01:002014-11-09T17:32:08.304+01:00De Sadamiel : [...] est interdit par la loi et par...De Sadamiel : [...] est interdit par la loi et par suite répréhensible [...]<br />Réponse de Lucia : [...] Est-ce que vous voyez où cette manière de raisonner mène ? [...]<br />A mon sens, et peut-être viendra-il corriger, il voulait dire par suite que l'on peut répréhender, c'est à dire condamner en terme efficient, c'est à dire agir (prison etc). Comme vous le dites vous même cela relève de la justice. <br /><br />Vous avez dit : <br />- On ne doit pas juger les gens ;<br />- On ne doit pas juger les croyances et les choix ;<br />- Porter un jugement moral, c'est mal ;<br /><br />Je me permet de préciser qu'il est impossible de ne pas juger les gens c'est automatique, c'est le fonctionnement du cerveau "catégorie" comme vous dites, par contre je pense qu'il est plus 'humain' de dire : "il ne faut pas juger les gens sur ce qu'ils sont mais sur ce qu'ils font", qui relève du jugement de l'acte et non de la personne, en quelque sorte éviter les étiquettes.<br />En conséquence je dirait que mon point de vue sur la religion est par exemple : croire en un dieu est stupide (je suis très gentil), pour autant je ne traiterait pas les gens croyants comme des arriérés, cela n'aurait aucun sens. Pour moi il est impossible de ne pas juger les croyances tout comme les choix, qui bien souvent ont des conséquences comportementales.<br /><br />J'en viens donc à l'essentiel : porter un jugement moral c'est mal.<br />Je pense qu'il y a une différence à faire entre :<br />1) avoir un jugement moral qui est automatique, et relatif (ce qui est bien pour moi peut être mauvais pour d'autre)<br />2) exprimer ce jugement, c'est à dire l'imposer, en tant que tel, en tant qu'étiquette, en tant que vérité, immuable. Le jugement est toujours situationnel et devrait l'être. Le problème viens de la catégorisation du cerveau.<br />Si je me suis bien exprimé, j'espère vous avoir fait comprendre que quand vous dites : "Porter un jugement moral, c'est mal" vous regrouper le fait d'avoir un jugement qui est normal, et le fait de le "porter" plus synonyme d'imposer qui peux être bon au mauvais, si il est situationnel, ou disons 'permanent' faute de meilleur termes.<br /><br />Je vous invite à relativiser votre point de vue sur le MAL très archaique (je suis désolé), et à juger les gens sur ce qu'ils font pas sur ce qu'ils sont, en d'autres termes, à ne pas laisser des étiquettes trop longtemps, car tout évolue, et à chacun sa vérité. Vouloir imposer une vérité unique, est en conséquence un 'mal' pour reprendre vos concepts.<br /><br />Bonne journée.<br /><br />Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-30338260.post-64326995262011685662014-03-11T08:38:16.021+01:002014-03-11T08:38:16.021+01:00Bonjour Sadamiel,
on n'est vraiment pas du to...Bonjour Sadamiel,<br /><br />on n'est vraiment pas du tout sur la même longueur d'onde.<br /><br />Vous dites qu'en France, le fait d'enlever un enfant, de le violer, de le torturer, de le tuer lentement, de filmer le spectacle et de vendre la vidéo très cher, est interdit par la loi et par suite répréhensible. <br /><br />Si vous relisez attentivement cette phrase (qui est la vôtre) vous verrez que vous êtes en train de dire que cet acte est répréhensible parce qu'il est interdit par la loi. (Vous avez employé le mot "par suite" qui implique une conséquence).<br /><br />Donc, si c'était autorisé par la loi, ça ne serait plus répréhensible ?... Est-ce que vous voyez où cette manière de raisonner mène ?<br /><br />Maintenant il faut distinguer entre expliquer et décrire. Quand je dis (ou que n'importe qui dit) que tuer un enfant, c'est mal, on ne cherche pas à expliquer le pourquoi du comment, on cherche à qualifier l'acte pour savoir dans quelle catégorie il faut le ranger. A le classer en quelque sorte. <br /><br />L'explication de l'acte est une opération mentale différente qui demande, dans un cas de ce genre, de faire une enquête sur les motivations du meurtrier. C'est du cas par cas.<br /><br />Bonne journée.<br /><br />Adeline Bonninhttps://www.blogger.com/profile/17375231734185405042noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-30338260.post-20888395984331990262014-03-10T22:35:40.889+01:002014-03-10T22:35:40.889+01:001. Je vous devine assez fine pour ne pas me faire ...1. Je vous devine assez fine pour ne pas me faire dire ce que je n'ai pas dit. Je ne nie absolument pas l'existence de comportements criminels, c'est-à-dire de comportements attentatoires aux droits les plus fondamentaux d'un être humain, à savoir, si je reprends votre exemple, le droit de vivre et le droit au respect de son intégrité physique et psychologique.<br /><br />2. Que je sache, en France, le fait d'enlever un enfant, de le violer, de le torturer, de le tuer lentement, de filmer le spectacle et de vendre la vidéo très cher, est interdit par la loi et par suite répréhensible. Consultez le Code pénal : vous n'y trouverez pourtant pas trace du pseudo-concept de 'mal'.<br /><br />3. Là où je veux en venir, c'est qu'expliquer un comportement criminel par le 'mal', c'est comme expliquer l'effet somnifère de l'opium par une "vertu dormitive" ou, pour parler psychanalyse cinq minutes, un comportement agressif par une "pulsion d'agressivité" : c'est peut-être très satisfaisant pour l'orgueil, mais au final, on n'a rien expliqué du tout.<br /><br />4. Si donc vous cherchez sincèrement sinon à éliminer, en tout cas à endiguer les comportements criminels, alors votre première démarche doit être compréhensive, c'est-à-dire viser une recherche d'explications pertinentes, ce qui au passage, car je prévois votre objection, ne consiste pas à excuser l'auteur du comportement en question. <br /><br />J'espère vous avoir fait mieux saisir ma position sur ce sujet. Ne souhaitant pas abuser de votre hospitalité et égarer d'éventuels lecteurs de votre billet dans un hors sujet, je m'en tiendrais là pour ce fil de commentaires. Je ne manquerais évidemment pas de lire votre réponse, s'il en est une et vous dis à bientôt. Sadamielhttp://linsense.hautetfort.com/noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-30338260.post-82958461670364789292014-03-10T21:59:10.799+01:002014-03-10T21:59:10.799+01:00Est-ce que vous êtes en train de dire que quelqu&#...Est-ce que vous êtes en train de dire que quelqu'un qui enlève un enfant, qui (en compagnie d'autres personnes) le viole, le torture, le tue lentement, filme le spectacle et vend très cher la vidéo, ce n'est pas MAL ? En France il y a 3 enfants qui disparaissent chaque jour. Ils ne sont pas perdus pour tout le monde. Et il ne faut pas compter sur l'Etat "de droit" pour remédier à ça. Si vous voulez en savoir plus, vous pouvez regarder le documentaire "Messe noire et snuff movie en France", qu'on peut regarder gratuitement sur le net, ou consulter le site pedopolis. Je ne crois pas qu'ensuite, vous penserez encore que le mal est un épouvantail fantasmatique destiné à effrayer les âmes impressionnables.Adeline Bonninhttps://www.blogger.com/profile/17375231734185405042noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-30338260.post-37470631928981994872014-03-10T21:41:23.891+01:002014-03-10T21:41:23.891+01:00Cohabitation entre les individus qui composent une...Cohabitation entre les individus qui composent une société, en tant qu'ils ne partagent pas les mêmes désirs, intérêts, opinions, croyances ou que sais-je encore. <br /><br />L'Etat de droit, loin d'être ce <i>"cauchemar totalitaire"</i> que vous redoutez, constitue au contraire le cadre sans lequel il n'y aurait justement aucune cohabitation possible, mais une <i>guerre de tous contre tous</i> (Hobbes), chacun caressant l'espoir d'imposer sa morale particulière. Il me semble que notre pays, malgré un certain laïcisme historiquement explicable qu'on peut sans doute légitimement critiquer, permet à chaque citoyen de jouir de sa liberté de conscience et de pratiquer le culte de son choix ou encore de soutenir le parti politique qu'il veut. <br /><br />Enfin, en bonne logique, un concept qui ne réfère pas à une réalité circonscrite n'est pas un concept, mais un fourre-tout théorique faute de mieux... ou un épouvantail fantasmatique destiné à effrayer les âmes impressionnables – que nous sommes tous à un moment ou à un autre. Sadamielhttp://linsense.hautetfort.com/noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-30338260.post-19419688515982299412014-03-09T21:17:12.101+01:002014-03-09T21:17:12.101+01:00Et puis d'ailleurs, cohabitation entre qui et ...Et puis d'ailleurs, cohabitation entre qui et qui ?<br />Adeline Bonninhttps://www.blogger.com/profile/17375231734185405042noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-30338260.post-70769976749246205392014-03-09T21:05:45.223+01:002014-03-09T21:05:45.223+01:00Le mal n'est pas un pseudo-concept. Le fait qu...Le mal n'est pas un pseudo-concept. Le fait qu'on ne puisse pas le définir avec d'autres termes ne signifie absolument pas que c'est une coquille creuse ; au contraire, c'est une "brique" de la pensée. On ne peut pas le réduire à d'autres éléments plus petits précisément parce que c'est l'un des éléments les plus fondamentaux. Quant à remplacer la morale par le droit que définit l'Etat, ça me paraît un cauchemard totalitaire...Adeline Bonninhttps://www.blogger.com/profile/17375231734185405042noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-30338260.post-31512952045120969402014-03-09T20:14:30.095+01:002014-03-09T20:14:30.095+01:00Je cherchais simplement à dissiper le malentendu q...Je cherchais simplement à dissiper le malentendu qui me semblait affleurer dans votre petit texte lorsque vous expliquez que l'idée qui transforme le 'mal' en maladie serait aussi <i>"banale"</i> que <i>"fausse"</i> et <i>"popularisée par les psychiatres"</i>. C'est chose faite. Quant au 'mal', je suis tout à fait d'accord avec vous sur son impossible définition. Mais dans ce cas-là, n'est-il pas bien imprudent de manier ce (pseudo-)concept ? Pour pouvoir dresser votre liste hypothétique, il faudrait d'abord, en amont, définir ce fameux 'mal' et voilà le serpent qui se mord la queue. Je pense qu'une issue possible consiste à cesser de raisonner en termes de morale, qui regarde chacun, au profit d'une logique du droit, qui concerne tout le monde. Dans cette perspective, il devient inutile de parler de 'mal' : il s'agit plus simplement de considérer le respect ou la violation du droit des individus. Dès lors, les choses sont claires : chacun a le droit de juger autrui et ses croyances, personne n'est obligé d'aimer quiconque, en revanche tout le monde est tenu de respecter un certain nombre de règles formelles fixée par l'Etat de droit pour que la cohabitation soit possible.Sadamielhttp://linsense.hautetfort.com/noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-30338260.post-31689905365687984662014-03-09T12:58:14.018+01:002014-03-09T12:58:14.018+01:00Quant à définir le mal, c'est impossible. &quo...Quant à définir le mal, c'est impossible. "Mal" est un mot-racine, il ne se définit que par lui-même ou par son contraire, le Bien. Tout ce qu'on peut faire, c'est faire une liste plus ou moins exhaustive de ce qui est Mal, discuter pour savoir si telle chose et mal ou pas, etc. Chaque fois qu'un philosophe a tenté de définir le Mal, sa définition était moins claire, et plus réductrice, que le concept qu'il cherchait à définir.Adeline Bonninhttps://www.blogger.com/profile/17375231734185405042noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-30338260.post-64962852543257011092014-03-09T12:56:31.412+01:002014-03-09T12:56:31.412+01:00Il y a des fous dangereux, effectivement. Est-ce q...Il y a des fous dangereux, effectivement. Est-ce que j'ai dit le contraire ?Adeline Bonninhttps://www.blogger.com/profile/17375231734185405042noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-30338260.post-32511213456997415792014-03-08T21:33:24.421+01:002014-03-08T21:33:24.421+01:00Bonjour,
Je pense qu'il faut faire attention ...Bonjour,<br /><br />Je pense qu'il faut faire attention à ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain. S'il y a effectivement, au sein de notre société, un <i>"relativisme mou"</i> qui paralyse le jugement, il y a aussi un "absolutisme dur" qui revient en force – notamment sous la forme d'idéologies religieuses – et qui ne consiste pas moins que son frère ennemi en une contrefaçon de la raison. Par exemple, si je partage votre analyse d'une "psychiatrisation" du 'mal' (terme à définir), je ne vous rejoindrais pas sur la conclusion que vous semblez en tirer, à savoir que le 'mal' ne relève jamais de la psychopathologie. Lorsqu'un psychotique tue une policière à coups de sabre (affaire Roson, 2011), il perpètre bien un crime, mais ne saurait en être tenu pour responsable pénalement et, au-delà, moralement, parce que le trouble mental dont il souffre altère son discernement. Quant à l'idée que la vie serait un combat, elle me paraît trop générale. Il y a bien des situations dans l'existence où il faut se battre, oui, mais il y a aussi bien d'autres situations où c'est parfaitement inutile, voire contreproductif. Sans faire de psychologie de bazar, la combativité d'une personne renvoie parfois à un fonctionnement "contre-phobique", c'est-à-dire à une tentative désespérée de venir à bout d'une peur non reconnue. Dans ce cadre-là, la combativité extérieure constitue une fuite face à un conflit intérieur non résolu et se révèle plus nocive que bénéfique.<br /><br />Chaleureusement. Sadamielhttp://linsense.hautetfort.com/noreply@blogger.com